Quelques heures auparavant, vers 9h locales, des démineurs se sont également rendus dans le quartier périphérique de Soavimasoandro où une bombe artisanale a été signalée très tôt ce matin près d’un arrêt bus.
En inspectant le colis, les démineurs ont découvert qu’il s’agissait en réalité d’une fausse bombe, fabriquée à partir d’« une plaquette de chargeur, reliée à un pot d’yaourt et un chargeur », rapporte Orange. Une lettre d’insulte adressée aux éléments des forces de l’ordre se trouvait également à l’intérieur du paquet, toujours selon la même source.
Hier, vers 12h30 locales, c’est dans un quartier peuplé de la capitale qu’ont été mobilisés les policiers de la 4è arrondissement et ceux de la brigade criminelle d’Anosy.
Ils ont été alertés pour un sac découvert près d’une voie ferrée. Après examen, il s’est avéré qu’il s’agissait tout simplement du sac d’un élève fréquentant un lycée situé dans les alentours.
Mais le marathon ne s’arrêtait pas là pour les forces de l’ordre. Quatre heures plus tard, la présence d’une valise suspecte près d’un passage à niveau et camouflée dans un sachet en plastique a encore fait paniquer la population du même quartier. Dépêchés sur les lieux, les limiers de la police ont installé un rideau de sécurité. Bravant la mort, l’un d’eux a décidé d’ouvrir la valise qui, en réalité, était vide, rapporte Express de Madagascar.
La population tananarivienne a cédé à la psychose après que deux engins explosifs de fabrication artisanale aient été découverts en moins d’une semaine à deux endroits différents. Le premier a été déposé dans la cour d’une école confessionnelle catholique à Mahamasina, vendredi dernier tandis que le second a été repéré à l’entrée commune d’une Eglise et d’une école catholique à Manjakaray. Au cours de leurs interventions, les démineurs ont dû ériger un paramètre de sécurité avant de procéder au désamorçage. De fortes déflagrations s’en suivirent à chaque fois sans causer de dégâts.
A la moindre tension politique, les alertes à la bombe artisanale refont toujours surface dans la Grande île, insufflant la terreur au sein de la population.
(Source : http://www.linfo.re )