
Certes, mais toujours est-il que les usagers sont très incommodés par cet état de fait, et la CUA est aussi pointée du doigt car il y va de l'image de la capitale, en passant notamment par sa propreté. La maire de la ville, Lalao Ravalomanana, a même proposé de résoudre le problème en ces termes : "J’ai demandé aux autorités compétentes de céder à la municipalité la gestion des ordures de la capitale car je suis la maire de la capitale et je suis la principale accusée par les habitants sur ces montagnes d’ordures. Mais les autorités ont refusé ma demande".
Selon le décret N° 2009- 1166 du 15 septembre 2009, la gestion des ordures ne relève pas de la CUA mais de la SAMVA. A noter également que le budget de fonctionnement du Samva demeure dépendant de la redevance sur les ordures ménagères (ROM). (qui serait "fluctuante"... etc.) Le probleme actuel de Tana ne date pas d'aujourdhui, l'ancien PDS Edgard Razafindravahy, actuellement chef de file du parti ADN, a longtemps pointé du doigt ce manque d'indépendance des maires qui empêche le développement des communes, et notamment le manque d'indépendance financière qui bloque toute initiative d'amélioration quelconque.
Quid de la solution donc, faut-il attendre ou prendre le problème à bras le corps et agir coûte que coûte face à ce spectacle de désolation. Au-delà de tout cela, il s'agit surtout d'une question d'insalubrité publique aggravée par la saison de pluie. Ce qui risquerait de conduire à des épidémies, peste, choléra…
Force est de constater qu'il est grand temps d'agir, et vite.