Par ailleurs, depuis la crise politique de 2009 et son impact négatif sur les activités économiques, la pauvreté n’a cessé d’augmenter dans le pays touchant notamment les zones les plus vulnérables dont le Grand Sud du pays.
Selon les dernières statistiques de la Banque Mondiale, plus de 90% des Malgaches vivent actuellement en dessous du seuil de pauvreté, avec moins de deux dollars par jour.
Une partie de la population malgache notamment en zone rurale ne peut pas donc subvenir à ses besoins quotidiens sans l’aide des organisations internationales comme le PAM.
Cela explique la décision de la plupart des partenaires étrangers de Madagascar dont les organisations internationales, de ne pas couper leurs aides aux plus démunis en dépit de l’isolement diplomatique dont est victime le pays durant presque cinq ans.
Avec le retour à l’ordre constitutionnel, les projets de développement qui devront s’orienter vers l’amélioration du quotidien de la population pourraient se relancer.
(Source : http://www.afriscoop.net )