Sur les six provinces, celle de Fianarantsoa compte le plus grand nombre de requêtes enregistrées avec plus de quatre cents dossiers déposés au greffe du tribunal administratif de la capitale du Betsileo, ville où la contestation menée par Christine Razanamahasoa, candidate du groupe des partisans d’Andry Rajoelina (Mapar), est retentissante.
Pour les autres provinces, le nombre de contentieux tourne autour de deux cents dossiers. Par exemple à Antananarivo, deux cent quatre-vingts recours sont enregistrés au greffe du tribunal administratif d’Anosy. Le magistrat Rakotomandimby s’est gardé d’indiquer les motifs invoqués dans la plupart des dossiers.
Cependant, les dénonciations publiques faites par quelques listes de candidats dès le lendemain du vote du 31 juillet donnent quelques pistes. La plupart des contentieux pourrait concerner les anomalies relevées dans les procès-verbaux, ou dans les résultats issus des Sections de recensement matériel de vote (SRMV), ou encore la campagne électorale avant l’heure. Annulation de voix, ou annulation partielle et même totale des votes dans une circonscription est escomptée par certains plaignants.
Si le code électoral donne quarante-cinq jours aux juges administratifs, à compter de la publication des résultats provisoires, pour proclamer les résultats définitifs, le décret portant sur l’organisation des élections communales ne donne, pourtant, que trente jours.
Source: lexpress.mu