Il y a plus de trois semaines, les députés avaient voté sa déchéance. Une requête rejetée par la Haute Cour constitutionnelle, la semaine dernière, qui demandait la mise en place d’un pacte de responsabilité entre les institutions.
Lors d’un petit entretien improvisé avec quelques journalistes au palais présidentiel, après une rencontre avec des représentants de la communauté internationale, Hery Rajaonarimampianina a voulu montrer les signes d’un début de dialogue avec les députés frondeurs : « Samedi, j’ai rencontré le président de l’Assemblée nationale pour parler justement de cet apaisement nécessaire ».
Selon le président, cet apaisement doit passer d’abord par l’exécution du mandat de chacun : « Le premier apaisement, c’est vraiment que chacun soit conscient de ces responsabilités définies par la Constitution, qu’on prenne conscience de l’intérêt supérieur du pays, de la nation, du peuple malgache, que le peuple ne veut plus de crise. »
Hery Rajaonarimampianina rejette donc l’idée d’une dissolution de l’Assemblée nationale ou d’un changement de gouvernement : « Ce n’est pas par là qu’il faudrait commencer. Je le crois. Il faut commencer par jeter les bases d’un accord sur la stabilité au niveau des institutions ». Cet appel à la stabilité intervient alors que le pays est secoué par des grèves, juste une semaine avant les célébrations de la fête de l’indépendance.
Source : rfi.fr