La chauve-souris, "réservoir naturel" probable du virus Ebola
Les chercheurs relèvent qu’à ce jour, il n’y a eu qu’une trentaine de cas confirmés de transmission du virus de l’animal à l’homme, en général par le biais de contacts étroits comme la chasse ou manipulation d’animaux infectés. Le virus, qui compte cinq espèces distinctes, s’introduit dans l’homme après un contact avec des animaux infectés. Il se propage ensuite par transmission interhumaine, à la suite de contacts étroits avec du sang, des sécrétions ou des liquides biologiques de personnes infectées.
En Afrique, l’infection a été constatée après la manipulation de chimpanzés, de gorilles, de singes, d’antilopes des bois et de porcs-épics mais aussi de chauve-souris, qui passent pour être le «réservoir naturel» probable du virus Ebola.
Déjà plus de 2000 victimes
«Nous avons montré que la population vivant dans les zones (à risque) est plus large, plus mobile et mieux connectée internationalement que lorsque le virus a été observé pour la première fois» relèvent les chercheurs qui évaluent à 22 millions de personnes la population totale vivant dans des zones à risque de transmission du virus de l’animal à l’homme. Selon Nick Golding, l’un des chercheurs, la zone à risque est donc «plus vaste que ce qui avait été envisagé précédemment».
L’épidémie actuelle d’Ebola, la plus importante survenue au cours des 40 dernières années, a déjà tué plus de 2 000 personnes, selon le dernier bilan de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) arrêté au 5 septembre.
Source: réunion1ère