Selon elle, son ex-époux lui devait beaucoup d’argent et elle s’estime victime d’une escroquerie. «Il me doit l’équivalent de Rs 500 000. J’ai en ma possession une reconnaissance de dette qu’il a signée. L’affaire est devant la justice de Madagascar», ajoute Ansa. «Mon ex-mari se sert de ses relations dans le milieu malgache pour me nuire et ne pas rembourser l’argent qu’il me doit. Comment se fait-il qu’une personne qui a l’interdiction de quitter Madagascar puisse se retrouver à Maurice actuellement ?», s’interroge Ansa.
C’est en décembre 2013 qu’ont commencé les démêlés de Ansa avec la justice malgache. Son ex-mari l’avait accusée de faux et extorsion de fonds. Son ex l’aurait accusée d’avoir volé de l’argent dans sa société et d’avoir faussé des signatures sur des documents. «En septembre 2014, la police m’a informée qu’un mandat d’arrêt avait été émis contre moi et que je risquais cinq ans de prison.
La Cour m’a donné un délai de trois jours pour prouver mon innocence. J’ai dû justifier la provenance de l’argent que je réclame à mon ex-mari et montrer la reconnaissance de dette qu’il a signée. En septembre, j’ai été blanchie par la justice malgache, j’ai prouvé mon innocence en produisant tous les documents qui montrent que j’avais vendu mon terrain à Maurice pour investir dans la société de mon époux…», souligne Ansa.
Cette dernière d’alléguer qu’en juin 2014, son ex avait même fait saisir sa voiture et son quad, sous prétexte qu’ils appartenaient à sa société. Même le bail de la maison a été établi au nom de la société, société que j’ai pourtant financée avec mon argent. Il s’est vengé en résiliant le bail de la maison. Pourtant, j’ai des documents qui prouvent qu’il avait pris l’engagement d’encourir nos dépenses, à mes enfants et moi», se désole Ansa.
Source Le DEFIMEDIAGROUP