Chaque année depuis 2009, les partisans de Marc Ravalomanana se demandent si l’ancien président sera présent aux cérémonies de la fête nationale. Cette année, il dit avoir été invité par la présidence, mais il restera en Afrique du Sud :
« Je crois que sur le plan technique je ne peux pas rentrer ni aujourd’hui ni demain
Et le message que je veux faire passer aux Malgaches c’est l’engagement solennel de travailler ensemble. »
Un message de réconciliation, une volonté de travailler avec le régime en place. Un régime qui pourtant le maintient en exil et tarde à renouveler son passeport arrivé à expiration. Guy Rivo Randrianarisoa est son porte-parole à Madagascar :
« La vérité, c’est que ce sont les autorités malgaches qui ne veulent pas encore aujourd’hui lui octroyer son passeport. C’est clair et net. La mouvance a pris la décision d’appuyer le gouvernement et le pouvoir en place qui a été élu. Et nous allons continuer de l’appuyer. Marc Ravalomanana l’a confirmé même s’il n’obtient pas son passeport ».
Marc Ravalomanana fait toujours l’objet d’une procédure judicaire en Afrique du Sud au sujet de la fusillade du 7 février 2009 devant le palais présidentiel. Une affaire qui lui a valu une condamnation par contumace par la justice malgache. En théorie s’il rentre, il devrait être aussitôt arrêté.
Source RFI