Le Général Désiré Rakotoarijaona, par exemple, ancien Premier Ministre de Didier Ratsiraka, la collaboration entre les politiciens devrait être simple, il faut se pardonner mutuellement, et il suffit de désigner un Premier Ministre commun. « Le pays ne pourra jamais avancer sur le plan politique, économique ou social tant que le pouvoir ne sera pas partagé. Il ne s’agit pas de personnalité, mais d’institutions. Ce n’est pas le nombre de postes ministériels attribués ou créés qui importe mais l’esprit de partage, dans la conduite des affaires nationales. Il faut un « gouvernement de combat » (sic) pour organiser les élections, et agir rapidement et répondre aux problèmes sociaux et économiques urgents ».
Du côté des partis politiques, Matsilo-Madagasikara Tsimialonjafy Lovantsika, dirigé par Ranjivason Jean Théodore, a présenté cette semaine son livret de projet de société. Le TIM - Tiako I Madagasikara - aile Raharinaivo Andrianatoandro - a renouvelé à titre provisoire le Bureau national de son département « Jeunes TIM » ; sous l’égide de Vy Vato Rakotovao. Dans le même ordre d’idées, le RPSD de Marson Evariste a créé sa section « Jeunes RPSD ». Hier, au cours d’une déclaration ferme, les Femmes TIM et les Jeunes TIM - aile Mamy Rakotoarivelo - ont revendiqué la libération sans condition de ce dernier, Secrétaire Général de leur parti et représentant de la mouvance Marc Ravalomanana, le retour (sans condition également) des exilés politiques ainsi que la libération (toujours sans condition) des prisonniers politiques civils ou militaires. L’AREMA-Avant-garde pour la rénovation malgache- fonctionne dans le flou le plus total à ce jour, tiraillé entre les membres affirmant que seul le fondateur a le droit de donner des consignes, et ceux qui ont décidé de se rapprocher du pouvoir de transition.
Les plates-formes politiques ne demeurent pas en reste, l’EXOPOLES, à travers son président Rasambozafy Cyrille, exige un « assainissement » au sein du Parlement de la Transition avant toute autre nomination dans le cadre des mesures de la feuille de route.
Il y a aussi ceux qui se taisent, notamment les six candidats à la Primature : Yves Aimé Rakotoarison, José Vianney, Dina Jeanne Fotomanantsoa, le Général Manakana Claude, Pierrot Rajaonarivelo. Le Pr Alain Tehindrazanarivelo s’est exprimé sur les médias concernant des questions juridiques, en tant que membre du Parlement.