Une parade que le président de la République voudrait afficher pour envoyer un signal à ses détracteurs que les financements internationaux sont disponibles. Pourtant les difficultés du régime Rajaonarimampianina actuel provient de cette hésitation des bailleurs traditionnels à verser leurs fonds sur Madagascar.
Peu après l’accès de Hery Rajaonarimampianina au pouvoir, une étude d’institut de recherche américaine, que le Washington Post a relayée annonçait que Madagascar figure parmi les pays au monde où le risque d’un coup d’Etat sur cinq ans est élevé.
Lundi dernier également le GIS-M (Groupe international de soutien à Madagascar) s’est réuni avec les autorités malgaches afin d’évaluer la situation de La Grande île. Cette entité ayant été l’antenne directe de la communauté internationale pour la résolution de la crise malgache pendant la Transition. De cette réunion de la semaine dernière, aucun signe concret de l’ouverture du robinet des mannes internationales n’a été aperçu. "Concrètement, le GIS-M reste aux côtés des Malgaches et des autorités légitimes", a juste déclaré aux journalistes, Hawa Ahmed Youssouf, chef du bureau de liaison de l’Union africaine (UA).
Source : linfo.re