Le « kere » ou famine, dans le patois local, sévit à nouveau dans l’Androy. Cette situation n’est pas nouvelle, car en 1983 – 1984, puis en 1988 cette famine avait déjà frappé la région. Le dernier « kere » remonte à 1991. Faute de pluie, les habitants ne peuvent procéder à leurs activités agricoles, les puits se tarissent. Depuis trois ans, il n’y a pas eu de pluie, selon les informations. Même les « raketa » (cactus) se font rares, alors qu’ils compensent parfois la nourriture. Le seau d’eau de 8 à 10 litres se vend à 400Ar en ville contre 700Ar à 800Ar dans la périphérie d’Ambovombe.