"Dans les principales agglomérations, les conditions de sécurité suscitent des inquiétudes en raison de la délinquance sur la voie publique (vols à la tire, vols dans les véhicules) et des cambriolages de résidences", avertit le ministère français des Affaires étrangères sur son site.
A Antananarivo, quelques quartiers comme Ambondrona, Ambohijatovo ou encore la partie supérieure de l’Avenue de l’Indépendance et le marché d’Analakely, sont à éviter, notamment en début de soirée et la nuit.
Sur la pointe nord de l’île, à Diégo-Suarez, les autorités françaises recommandent au touriste individuel en visite sur la montagne des Français de « faire systématiquement appel à un guide malgache employé par une agence locale ».
Pour ceux qui prévoient de se rendre dans le sud du pays, le site diplomatie.gouv.fr rappelle que « des vols de bétail organisés à grande échelle génèrent des affrontements entre forces de l’ordre et bandes armées », notamment dans la région d’Anosy / Betroka (sud-est du pays).
« Les représailles d’éleveurs ainsi que des rivalités entre bandes concurrentes engendrent une situation d’insécurité dans cette région, qu’il convient d’éviter temporairement », rajoute-t-on.
Pour la destination nord-ouest, principalement à Nosy Be, le site avertit les voyageurs sur une importante augmentation des vols et des agressions notée sur la route reliant l’aéroport de Fascene à la capitale Hellville.
« Il est formellement déconseillé de se déplacer sur cet axe à pied, à bicyclette ou en moto, à toute heure », insiste le Quai d’Orsay, invitant les ressortissants français à observer la même vigilance pour les déplacements à Mont Passot, Cascade, Arbre Sacré et dans les rues du centre-ville d’Hellville.
A Tuléar, dans le sud de l’île, la plage de la Batterie reste une zone rouge pour les touristes français. « La fréquentation de cette plage doit impérativement être évitée en raison d’agressions récentes d’une exceptionnelle violence », rappelle le site du ministère, en référence à l’agression mortelle dont avait été victime un couple originaire du nord de la métropole en avril dernier.