La montée des eaux est ainsi à craindre alors que les victimes des intempéries des derniers jours ne sont toujours pas à l’abri. Ceux-ci sont au nombre de 3209, selon le Centre d’études, de réflexion, de veille et d’orientation de la mairie d’Antananarivo-ville.
Pour faire face à la montée des eaux et aux risques d’inondation dans la capitale pour les prochains jours, le Bureau national de gestion des risques et catastrophes (BNGRC) incite la population des bas-quartiers à quitter les lieux.
« Les habitants d’Anosizato-Andrefana, d’Ankadimbahoaka, d’Ankaditoho, de Marohoho, d’Avaratetezana Ampitatafika, de Soavimasoandro, d’Ankazomanga Atsimo, d’Ampefiloha Ambodirano, d’Ankorondrano Andranomahery, de Morarano,… sont les plus exposés aux sinistres. Avec la commune, on a déjà coordonné les actions pour placer ces habitants sous des tentes », rassure Lucile Randrianarivelo, coordonnatrice de projet au sein du BNGRC, sans donner plus de détails sur l’endroit où ils seront déplacés.
Les feux sont alors rouges, surtout dans la capitale, où le problème fondamental réside dans la non-évacuation des eaux de pluie. Hier, une réunion s’est tenue entre le ministère d’État chargé des Infrastructures, des Équipements et de l’Aménagement du Territoire, autres ministères et la mairie d’Antananarivo pour trouver une solution. Une mesure drastique aurait été prise à l’endroit des constructions sur les buses et canaux publics, jugés être les causes des blocages à l’évacuation des eaux. Sitraka Ramanjatojaona, conseiller technique du président de la délégation spéciale de la commune urbaine d’Antananarivo, annonce une expropriation des maisons «illicites» dans certains quartiers inondés de la capitale. Le responsable s’est retenu de donner les détails sur cette expropriation.
Source : lexpressmada.com