Les ambassadeurs des Etats-Unis, de la Suisse et des délégués des ambassades de l’Union européenne, de la France, du Royaume-Uni, des responsables des institutions des Nations Unies et des représentants du pouvoir judiciaire, de la société civile et du secteur privé ont également participé.
Pendant la réunion, le Premier Ministre Ravelonarivo a réitéré l’engagement du gouvernement à « faire tout son possible pour éradiquer la traite. » Il a ensuite appelé à « la participation de tous les acteurs en vue d’une réponse multisectorielle et coordonné, adaptée au contexte malgache. »
D’après le Département d’Etat américain, les citoyens malgaches sont victimes de traite à l’interne et à l’international. Les enfants, victimes de traite dans le pays et principalement depuis les zones rurales, sont sujets à la servitude domestique, à la prostitution, à la mendicité forcée et au travail forcé dans les secteurs minier, piscicole et agricole.
Les hommes et femmes, victimes de traite à la fois à Madagascar et à l’étranger, sont confrontés au travail forcé et à l’exploitation sexuelle. De nombreuses victimes qui rentrent de la sous-région des pays du Golfe ont rapporté avoir été victime de viol, de violences psychologiques, de torture et de violences physiques, de harcèlement sexuel, de conditions de travail difficiles, d’isolement à la maison, de confiscation de leurs documents de voyage et de retenues de salaire.
Le développement d’un Plan d’action national de 5 ans a été financé par l’USAID et le Fonds de développement de l’OIM. Le plan fait partie d’une intervention visant à améliorer la coordination nationale en matière de traite, à sensibiliser davantage à la traite, à renforcer la protection des victimes, notamment les femmes et les enfants, et à soutenir la coordination entre Madagascar, les pays de destination et de transit.
« La participation d’aujourd’hui souligne l’importance de lutter contre la traite des personnes dans le pays et démontre l’engagement à entreprendre des actions coordonnées pour la prévenir, pour renforcer la protection des victimes et lutter contre l’impunité des trafiquants. Nous sommes fiers d’être aux côtés de Madagascar en cette importante journée et nous avons hâte d’aider à la mise en œuvre du Plan d’action », a déclaré Daniel Silva y Poveda, responsable du Bureau de l’OIM à Madagascar.
Source : iom.int