Son directeur, Emmanuel Arlot, sensibilisé au projet « humaniste » comme il le qualifie, a proposé une éolienne. Gérard Bouffet, échaudé par une première expérience mise à mal par les cyclones qui touchent la région de Mananjary ne se voyait pas retenter l'expérience. C'était compter sans Claude Gilles, ancien directeur de l'entreprise Sécatol, déjà investi dans des parrainages à Madagascar, la seconde pièce du puzzle. Il a fait étudier par son bureau d'étude et réaliser dans son ancienne entreprise de la route de Ligugé, un mât repliable en quelques minutes mettant l'éolienne en position sécurité lors des cyclones. Reste le dernier élément du puzzle, un camion pour acheminer l'éolienne sur place. « On recherche un donateur qui nous offrirait un camion de 19 tonnes de moins de 15 ans de marque Renault ou Mercedes, pour des raisons de suivi technique. On a déjà deux ou trois pistes sérieuses mais le temps presse. »
Le camion embarquera du port d'Anvers avec l'éolienne, des médicaments et des produits de première nécessité direction Tamatave puis par la route et la piste le terminus Mananjary à 1.000 km de là. La cargaison fera le bonheur de populations déshéritées et coupées de tout.
Entre-temps, une équipe de 13 bénévoles partira le 29 octobre pour une nouvelle mission technique et médicale d'un mois à Madagascar. Par ailleurs Gérard Bouffet poursuit son combat et compte bien voir s'effacer dans les cinq ans la terrible coutume locale qui consiste à abandonner les jumeaux à la naissance.
Source : Centre-Presse.fr