Les autorités malgaches ont expressément demandé à leurs homologues chinois une collaboration pleine et entière sur le sujet, et ce, pour mettre un terme définitif à ce "fléau".
Le pouvoir malgache veut aujourd'hui pour ce faire s'appuyer sur l'ordonnance de 2011 qui sanctionne durement les personnes impliquées dans le commerce illégal de bois de rose, avec une peine d'emprisonnement de deux à cinq ans.
Tous les ministères ainsi que les chefs de région et district ont été ainsi mobilisés sur le terrain aux actions de répression des trafiquants dans le viseur désormais des autorités locales.
Pour rappel, le bois de rose, espèce protégée et menacée d'extinction, est au cœur d'un trafic prohibé à destination de l'Asie.
Les trafiquants exploitent un juteux marché parallèle où le kilo de bois précieux se vend aux alentours des 500 dollars (377 euros).
L'ordonnance 2011-01 vient aussi en complément d'un décret promulgué le 31 mars 2010 à Madagascar et qui interdit la coupe et le commerce de bois de rose et d’ébène.
(Source : http://www.indian-ocean-times.com )