
Il a été reconnu coupable de quasiment toutes les préventions pour lesquelles il comparaissait.
Pour rendre son jugement, le président Jean-Marc Ruchard a affirmé s'être basé sur la gravité et la répétition des faits ainsi que sur les troubles psychologiques qu'ils ont provoqués. Le président a aussi tenu compte du caractère méthodique du modus operandi de Aïna R. Ce dernier repérait ses victimes, les "pistait" et attendait un moment propice pour les surprendre par l'arrière, les étrangler et leur donner un coup au visage.
Les victimes ont été reconnues vulnérables notamment par le fait qu'elles avaient consommé de l'alcool ou de la drogue lors de festivités. Pour rappel, une bonne partie d'entre elles avaient été "remarquées" au Doudou. "Il est bien légitime que les victimes soient rentrées tard et aient bu un verre dans un tel contexte. Mais, elles auraient dû pouvoir rentrer en toute sécurité".
Le président a aussi évoqué les rapports accablants des experts décrivant Aïna comme un individu avec un caractère psychopathique et froid. Des éléments antisociaux avaient été décelés dans sa personnalité.
Malgré l'absence d'antécédents d'Aïna Randrianarison en Belgique, le tribunal correctionnel l'a donc finalement condamné à la peine maximale de 20 ans.
Douze faits lui étaient reprochés à Mons et dans les environs. Neuf jeunes femmes ont été identifiées comme étant ses victimes durant une période infractionnelle comprise entre mars et septembre 2012.
Belga/ (source : dhnet.be)