Mais depuis quarante ans, la déception est toujours au carrefour de chaque changement qui a pris ses racines, à tous les coups sur la place du 13 mai jusqu'en 2010, année de renaissance de l'Hôtel de ville.
Le prétendu messie est en fait un redoutable bourreau.Il est plus que jamais temps de conjurer ce mauvais sort à un moment où la pays s'apprête à organiser des élections libres, transparentes et démocratiques pour que l'alternance-manivelle ne rythme plus les changements politiques.
C'est ainsi que le PDS d'Antananarivo, Edgard Razafindravahy, premier magistrat de la ville à occuper l'Hôtel de ville restauré, fait appel à quelques personnalités civiles et politiques pour une demi-journée de méditation autour de ce souvenir douloureux. « Il s'agit, à la fois, d'un devoir de mémoire face à l'histoire et d'une modeste contribution à l'apaisement et à la réconciliation à un moment où le pays traverse la plus grave crise qu'il ait jamais vécue. Le souvenir du 13 mai offre une opportunité aux uns et aux autres de mettre à plat tous les différends, de trouver une plate-forme de rassemblement au nom du patriotisme, de penser au développement réel, de faire des différences des atouts, un levier pour en finir avec cette crise », a tenu à souligner le PDS. Il a annoncé la présence effective, pour cette journée, du Président de la Transition Andry Rajoelina, de celui du CST Dolin Rasolosoa et du CT Mamy Rakotoarivelo ainsi que d'autres personnalités du monde politique.
Une première, en fait, étant donné que le souvenir du 13 mai n'a jamais eu un caractère officiel malgré le souhait des principaux acteurs de l'époque d'en faire un jour ferié. Au mieux , on peut en faire une...transition pour passer de l'autre côté de l'histoire.
(source : lexpressmada.com)