Ces 700 000 euros, octroyés au titre de l’aide alimentaire française, constituent la première tranche pour cette année sur le montant annuel de 2 millions d’euros au cours de ces trois dernières années, précise le quotidien Les Nouvelles.
Concrètement, la France apporte son appui aux différents « programmes de réponses aux catastrophes naturelles récurrentes et à l’insécurité alimentaire ». Avec ce financement, le PAM va intervenir notamment en matière d’appui nutritionnel aux groupes vulnérables et d’amélioration de la résilience de la population dans la partie Sud du pays.
Dans le détail, il s’agit d’améliorer l’état nutritionnel des personnes les plus vulnérables, mais aussi de renforcer les moyens de subsistance des communautés les plus touchées par l’insécurité alimentaire durant la période de soudure, qui s’étend de novembre à avril.
Sur le terrain, la contribution de la France permettra de nourrir plus de 30 000 enfants et orphelins dans les cantines scolaires, et d’apporter des soins aux personnes malades de la tuberculose et leurs familles, d’après Les Nouvelles.
Enfin, une partie de l’argent sera utilisée pour la réalisation des travaux de protection des moyens de subsistance de plus de 100 000 personnes dans les zones frappées par les cyclones et la sécheresse, et ce, à travers le système ‘Himo’ - haute intensité de main-d’œuvre - c’est-à-dire ‘Vivre contre travail’.
A Antananarivo, le PAM joue un rôle déterminant dans l’assistance humanitaire, notamment dans les écoles primaires publiques (EPP) et dans les centres d’accueil dédiés aux enfants défavorisés, abandonnés ou orphelins. Ces derniers mois, la suspension de la cantine scolaire dans certains établissements a fortement alourdi les chiffres de l’absentéisme scolaire.