Le camp de l’ancien président avait évoqué des "fraudes massives" lors de la présidentielle du 20 décembre, qui a vu M. Rajaonarimampianina l’emporter sur son candidat Robinson Jean Louis par 53,49% des voix.
Mais les observateurs internationaux n’avaient pas constaté de telles fraudes, et la Cour électorale spéciale -chargée d’examiner les recours- a validé l’élection de M. Rajaonarimampianina.
Celui-ci défendait les couleurs d’Andry Rajoelina, l’homme qui avait renversé Marc Ravalomanana en 2009. Il a été investi président le 26 janvier.
Le court voyage en Afrique du Sud de Lalao Ravalomanana et son retour à Antananarivo prouvent que ses déplacements ne sont plus soumis à condition.
Elle avait été empêchée par trois fois de rentrer à Madagascar, et n’avait finalement pu le faire qu’en mars 2013 pour rejoindre sa mère mourante (décédée depuis), après s’être engagée à s’abstenir de toute activité politique durant son séjour -ce qui ne l’avait pas empêchée de tenter de déposer sa candidature à l’élection présidentielle.
Quant au retour de Marc Ravalomanana au pays, dont ne voulait pas entendre parler Andry Rajoelina, Hery Rajaonarimampianina ne l’a pas exclu, mais il n’en a pas fait une priorité.
"Il y a la réconciliation, mais n’oubliez pas aussi qu’il y a l’apaisement. J’ai toujours dit que Madagascar compte 22 millions d’habitants. Ce sont les cas de ces 22 millions d’habitants qu’on examine en premier avant de voir le cas d’une seule personne", a-t-il déclaré vendredi soir en rentrant du sommet de l’Union africaine à Addis Abeba.
(Source : http://www.clicanoo.re )