Il a voulu commencer par le commencement c'est-à-dire s'entretenir avec ceux qui sont censés être ses premiers électeurs. Un partage intéressant qui a duré une heure et demie d'horloge où le candidat Razafindravahy a parlé de manière ouverte de certaines situations socio-économiques, sans oublier bien évidemment la politique. Des sujets qu'il a effleurés les réservant certainement pour les débats de campagne.
En revanche, il a joué une totale transparence sur son fonds de campagne tout en rassurant ses employés qu'il s'est préparé depuis longtemps pour ne pas hypothéquer l'avenir de ses entreprises.
« Si c'était cela, ce serait de l'aventurisme » a-t-il souligné.
Au commencement
Il a également insisté son éloignement de cercle des trafiquants en tous genres.
« On ne m'a pas appris à voler, encore moins voler mon propre pays. Ce n'est pas ainsi qu'on peut développer le pays et ce n'est pas avec de tels dirigeants qu'on pourra combattre la pauvreté » avant de jurer qu'il ne changera pas de comportement s'il est élu. « On dit souvent que le pouvoir change l'homme. La garantie que je peux vous donner est que je resterai le même tel que vous me voyez quand je serai président. Ce n'est pas à 52 ans que je vais commencer. Et puis, le sort m'a plutôt choyé pour que j'aie besoin de chercher autre chose de façon malhonnête ».
Une simplicité qu'il a traduite dans ses propos terre à terre, sans cloison entre le patron et les collaborateurs, termes qu'il a préféré à employer. Un atout qu'il entend mettre à profit pour faire la différence. « Non seulement, j'ai une équipe bien assise et sur laquelle je peux m'appuyer en toute confiance alors que certains candidats sont obligés d'acheter des supporters, mais aussi et surtout je me suis constitué depuis des années un outil médiatique professionnel et reconnu comme étant les meilleurs pour assurer ma communication. J'ai ainsi toutes les raisons d'espérer l'emporter et beaucoup me le disent d'ailleurs », a-t-il argumenté.
Il a voulu donner confiance à ceux qui doutaient de ses atouts et de ses chances dans cette élection. « Si je gagne, ce sera une victoire collective, si je perds je ne serai pas le seul coupable », a-t-il conclu avant de partager un pot soft avec les employés. Le champagne c'est pour plus tard.