"Ils ne devraient pas infantiliser" leurs partisans
Pour le président de transition, "ce n’est pas la première fois que certaines personnes annoncent ce retour, cela date de trois ans. Ils ne devraient pas infantiliser leurs partisans", a-t-il déclaré à lexpressmada.com, lundi à Ivato, lors de son retour de New York où il a assisté à l’Assemblée générale des Nations Unies.
Et Andry Rajoelina d'enfoncer le clou: "C’est la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), et non pas nous, qui en avait décidé ainsi. Elle avait conclu à l’existence d’un danger non mesurable lié à ce retour et qu’il faudra envoyer une délégation pour étudier la possibilité de ce retour et les conditions que cela nécessite", a-t-il expliqué, rappelant implicitement l’une des décisions du Sommet du bloc économique régional à Maputo au Mozambique les 17 et 18 août.
La mouvance Ravalomanana à Madagascar a répondu à ces déclarations. "La communauté internationale avait déjà annoncé qu’il n’y aurait pas d’élections sans mesures d’apaisement. Nous pensons que le retour du président Marc Ravalomanana en fait partie", argumente un fidèle du clan Ravalomanana.
Ce qui augure d'un débat passionné au sujet du calendrier électoral, dans le cas d’un statu quo politique dans les semaines à venir.
Fabrice François