S'assurant une mobilité avec une semi-remorque transformée en scène pour les manifestations, le candidat Razafindravahy laisse aux oubliettes les problèmes de logistique et gagne du temps pour passer de localité en localité. Se permettant le luxe d’approcher au plus près de la population, de côtoyer les gens pour connaître le fond de leur problème. Tandis que certains de ses concurrents choisissent d’affréter des hélicoptères ou un jet privé, à tort ou à raison pour gagner du temps, Edgard Razafindravahy, lui, opte pour des tournées en voiture.
Connaître les besoins de tous
Ce choix, en même temps une stratégie efficace, favorise et facilite le contact avec la population. Sur son périple, à l'instar de son parcours dans le Moyen-ouest, le candidat Orange a, ainsi, pu se présenter et tisser des liens, avec la population des localités que d'autres prétendants à la magistrature suprême et leur staff de campagne pourraient considérer comme d'une importance moindre, faute de nombre de votants conséquent.
Comme le martèle, pourtant, Edgard Razafindravahy à chaque prise de parole « si l'on veut qu'un pays soit fort, il faut d'abord que sa population soit forte ».
La nouvelle technique d'approche du candidat Razafindravahy pourrait également avoir pour objectif de connaître les besoins de chacun. Prétendre diriger un pays impose d'abord d’être au courant du quotidien de ses concitoyens.
« Je sais planter du riz, récolter le riz, piler le riz, cuire du riz. Mais les autres ne savent que le manger », ne cesse-t-il de rappeler.
Une manière de souligner qu'il connaît le quotidien des Malgaches, particulièrement celui des paysans, la catégorie largement majoritaire de la population. Mais aussi d'indiquer que s'il est ce qu'il est devenu actuellement c'est grâce aux sacrifices et à un travail acharné.
Kolorindra Garry Fabrice Ranaivoson