Mais le président de transition, Andry Rajoelina n’est pas sur la même longueur d’onde et ne veut pas du retour annoncé d’un rival de poids, qui risque de contrarier ses ambitions au fauteuil de président.
Une délégation de parlementaires ainsi que d’opérateurs économiques français, avec à sa tête le député socialiste Jean-Paul Dupré, vice-président du groupe d’amitié France - Madagascar, a fait le déplacement il y a quelques jours pour prendre le pouls d’une situation politique passablement tendue.
"La réconciliation nationale est indispensable"
Ce comité restreint a eu des entretiens avec notamment plusieurs membres de l’exécutif de transition dont le secrétaire général de la Présidence, Haja Resampa, le Premier ministre Omer Beriziky, le président du Conseil supérieur de la Transition, Dolin Rasolosoa et celui du Congrès de la Transition, Mamy Rakotoarivelo.
Jean-Michel Dupré ne mâche pas ses mots et exprime clairement sa position de sortie de crise : "En premier lieu, la réconciliation nationale est indispensable. Ensuite, il faut une amnistie totale. Troisièmement, il est nécessaire d’avoir un gouvernement élargi et enfin la tenue d’élections libres ouvertes à tous, le plus rapidement possible… Autrement, la crise perdurera" souligne-t-il, tout en rappelant "qu’il y a une volonté réelle du président François Hollande de se rapprocher de la Grande Ile : d’égal à égal".
source: http://www.indian-ocean-times.com/
Fabrice François