
En un mois, l’actuel président et ses prédécesseurs se sont rencontrés au moins à cinq reprises, parfois pendant des journées entières. Mais peu d’informations filtrent sur le contenu et le déroulement des discussions. Ce manque de transparence inquiète les observateurs.
« On ne sait pas ce qui se cache derrière tout ça, font-ils du marchandage politique ? », s’interroge Ketakandriana Rafitoson, politologue engagée dans la société civile. Pour elle, ce cycle de négociations, « c’est un énième échec qui était prévisible. Les cinq hommes ont trop d’ego, ils ne veulent pas faire de concessions. »
Les discussions seraient encore houleuses. Les cinq adversaires ne se sont pas réconciliés, mais les négociateurs ne baissent pas les bras. Les chefs d’Eglise préparent même le 2e chapitre de ce processus. Des discussions élargies auront lieu d’ici un mois et demi, c’est-à-dire que des comités de réflexion vont être mis en place dans les régions. Au mois de mars, des délégués viendront dans la capitale pour participer à une grande réunion de la réconciliation nationale.
Source : rfi.fr