«Cette table ronde réunira toutes les parties concernées, des décideurs aux opérateurs, ainsi que les partenaires techniques et financiers. Chacun pourra se prononcer pour ainsi identifier les facteurs de blocage, et proposer les solutions et les décisions à prendre», a déclaré Nourdine Chabani, président de la fédération des Chambres de commerce et d’industrie de Madagascar (FCCIM), lors d’une rencontre avec la presse samedi. Il a été entouré par les présidents de Chambre de commerce d’Antananarivo Jean Martin Rakotozafy et d’Antalaha, Eden Tombozafy.
Plusieurs facteurs rendent possible la concrétisation de ce schéma. D’abord, la Grande île à elle seule dispose des 90 % des terres arables de tout l’océan Indien.
Avantages naturels
La proximité de la Grande île joue également en sa faveur. Des pays comme l’île Maurice, à l’heure actuelle, importent des produits alimentaires comme le maïs depuis l’Australie ou le Brésil.
Dans ce contexte, la réunion de Mahajanga s’annonce capitale. D’ailleurs, la synergie de plusieurs entités dans son organisation illustre cette importance. Outre la COI et la FCCIM, l’Union européenne et le Fida apportent également leur soutien avec le ministère de l’Agriculture.
Les discussions partiront d’un travail qui a déjà été réalisé par la COI. Quatre principaux produits sont à développer, dont le riz, le maïs, l’oignon et les grains. Trois régions spécifiques de Madagascar sont ainsi déjà identifiées comme zones de productions potentielles, à savoir la Sofia, le Menabe et le Vakinankaratra. «L’idée serait de créer une sorte de pôles agroalimentaires au niveau de ces régions pilotes. Le soutien des partenaires techniques et financiers qui seront présents pourra ainsi être sollicité», a expliqué Josielle Rafidy, directeur général de la FCCIM.
150 participants au total seront attendus à cette réunion. Les opérateurs malgaches sont donc invités à participer, mais la priorité sera néanmoins donnée aux producteurs issus de ces régions pilotes.