Une crise politique qui perdure, une insécurité en hausse et une corruption généralisée sur la Grande Ile… Pour le FFKM, la situation est grave. Et c’est pour cela que l'Eglise tente une nouvelle médiation. Partis politiques mais aussi société civile et armées sont appelés à se réunir autour d’une même table pour sortir le pays de l’impasse politique.
l n’y a pas encore de calendrier pour ces rencontres, les négociations sont en cours mais les églises chrétiennes espèrent réunir près de cent cinquante entités. Endor Modeste Rakoto, le président du FFKM, déclare :
« Notre message est la réconciliation. Cela a toujours été le travail et la vie de l’Eglise. Donc nous allons réconcilier les personnes qui acceptent la volonté de Dieu ».
C’est donc la voix malgacho-malgache qui est de nouveau prônée par l’Eglise. Une façon aussi de dénoncer la médiation internationale conduite par la SADC, Communauté de développement de l'Afrique australe. Pas sûr néanmoins que les religieux soient plus efficaces.
Si les partisans de l’ancien président Marc Ravalomamana adhèrent à la démarche, la mouvance du président de la transition, Andry Rajoelina, l’a jusqu’ici rejetée. Ainsi, depuis le début de la crise en 2009, les médiations menées par le FFKM ont toujours échoué.