Il explique avoir subi des menaces pour l’empêcher de parler. C’est pour ça qu’il préfère garder l’anonymat : « Les familles ont eu peur de porter plainte après l’incendie. Certaines ont quand même osé, alors on les a obligées à demander pardon publiquement aux gendarmes ».
Demande d’un dialogue urgent
Mais il n’y a pas que les gendarmes qui sont responsables, selon Andrianirainy Rasamoely, président de la Confédération nationale des plateformes des droits de l’homme à Madagascar (CNPFDH) : « Ils sont protégés par les supérieurs parce qu’ils paient une certaine somme, comme font les mafiosi. Il y a des politiciens, il y a des hauts fonctionnaires, il y a des officiers supérieurs derrière tout ça ». Il souhaite que chacun assume ses responsabilités et qu’un dialogue soit établi entre la population et les autorités.
Source : RFI.fr