"Michou n'est pas la première étudiante victime d'acte de viol au campus universitaire, mais elle a été la première à perdre la vie", a indiqué à l'AFP le président de l'association des étudiants en sociologie Rivo Raphaël Chrecant, qui affirme que "beaucoup de viols ou de vols n'ont jamais été rendus publics jusqu'ici".
Michou avait disparu le vendredi 11 janvier. Son corps à demi-dénudé a été retrouvé dans l'un des buissons de l'université quatre jours après. Elle portait une trace de blessure au niveau du cou.
"Nous voulons que ces actes de violence cessent" a indiqué Rivo Raphaël Chrecant, qui n'a pas donné d'autres exemples précis des violences que les étudiants dénoncent.
L'université d'Antananarivo a été le théâtre fin 2012 d'affrontements avec les forces de l'ordre, lors des grèves des étudiants qui réclamaient des bourses non payés.