Le ministère de la Communication nie toute responsabilité dans ce sabotage. Par ailleurs, le directeur général du ministère confirme que la licence de MBS a été officiellement suspendue dès le mois de mai. Selon Guy Laurent Ramanakamonjy, la société MBS a été dissoute en 2009 : « La société n’existe même pas. Donc là, on ne peut pas quand même donner une licence à une société qui n’existe même pas. C’est clair dans le texte et on était étonnés de les voir émettre. C’est un peu du forcing ».
Les responsables de MBS réfutent cette version et menacent de porter l'affaire en justice. La question des médias d'opposition est une question politique essentielle. Il y a quelques jours, c'est Viva, la chaîne d'Andry Rajoelina, qui a été suspendue dans les provinces pour des raisons de non-respect des réglementations également.
Source : rfi.fr