« On va aller au bout de ces élections. Never give up, never, never, on n’abandonnera jamais, jamais ». Sous les applaudissements de ses lieutenants et le crépitement des flashs de la presse, Marc Ravalomanana a signifié son grand retour en politique. Son parti, le TIM, a retrouvé son meneur.
« Le TIM est un parti uni qui va participer à toutes les élections à venir. Et l'on va gagner ! Je n’étais pas là lors des dernières élections, mais elles se sont bien déroulées. Maintenant que je suis rentré, ça va aller encore mieux », a déclaré Marc Ravalomanana.
Pas de grandes annonces toutefois dans son discours-fleuve. Mais pour Mamy Rakotoarivelo, secrétaire général du TIM, le but est aussi de pousser les dirigeants actuels à prendre une décision sur le cas Ravalomanana : « Est-ce qu’ils veulent le laisser faire de la politique ou est-ce qu’ils veulent le bloquer et l’empêcher de faire campagne, par exemple, pour les communales ? En tous les cas, tout le monde voit désormais que le président Ravalomanana se montre de plus en plus et montre sa détermination ».
Officiellement, le décret qui l’assigne à résidence n’est pas levé. Pourtant, sa sortie sous escorte militaire ne peut pas être ignorée du pouvoir en place : « Il y a certainement un accord entre le président actuel et le président Ravalomanana ? Je dirais qu’il y a un certain assouplissement de l’application du décret l’assignant à résidence fixe », croit savoir Mamy Rakotoarivelo.
Pour l’heure, le TIM ne fera pas d’alliance avec le parti au pouvoir lors des municipales même si des négociations seraient en cour pour les échéances suivantes.
Source : rfi.fr