« S'il y a une stabilité politique, beaucoup de gens viendront. Jusqu'à présent, je pense que c'est le seul problème. Les gens avaient peur d'investir... parce que vous investissez, et vous pouvez être dégagé en moins de deux », témoigne Dominique Gouez, vendeur d'équipements aux grandes entreprises.
Une impression que partage Hubert Sadeli, le manager régional de l'une des plus grandes firmes d'agroalimentaire d'Indonésie : « Je pense que c'est un gouvernement de compromis donc combien de temps ça va durer ? Je pense que les investisseurs ont vraiment peur de ça. Le pays n'est pas encore stable ».
La France en force
Malgré tout, Madagascar est officiellement sorti de la crise. La France enregistre 17% d'exposants en plus cette année, par rapport à l'année dernière, comme l’explique Mathieu Petitjean, jeune ingénieur français en topographie : « Je pense vraiment que pour Madagascar et pour le secteur privé il va vraiment y avoir de beaux jours à venir ».
La Réunion en particulier est présente en nombre à cette FIM. Une association d’industriels réunionnais, malgaches et mauriciens, a été fondée pour l'occasion dont le président est Jérome Isautier, optimiste sur l’avenir de l’île : « Je crois beaucoup à la route des Indes, avec l'île de la Réunion, l'île Maurice et Madagascar qui ont toutes les trois déjà un secteur industriel bien développé. Il faut regrouper cette puissance financière pour aller conquérir des marchés en Afrique de l'Est comme le Mozambique, notamment qui se développe ».
(Source : http://www.rfi.fr/ )