"Nous attendons sereinement tous les résultats", a-t-il noté, ce qui ne l’a cependant pas empêché de renouveler sa demande d’une interruption de la publication des résultats par la Commission électorale indépendante (Cenit).
"Ces résultats sont donnés à la va-vite, et pour nous c’est inquiétant", a-t-il relevé, accusant d’impartialité la présidente de la Cenit Béatrice Atallah, une ancienne conseillère technique de M. Rajaonarimampianina.
Hanitra Razafimanantsoa, une des adjointes de M. Ravalomanana, a précisé que son camp se contenterait d’un deuxième décompte, avec vérification des bulletins.
"Nous avons des preuves d’irrégularités dans toute l’île", a souligné M. Jean Louis, dénonçant des bulletins cochés à l’avance en faveur de son adversaire ou des urnes comportant plus de bulletins qu’il n’y avait d’électeurs. "Nous allons avoir des preuves, il faut que ces preuves soient béton."
Et quand le camp adverse l’accuse aussi d’avoir tenté de bourrer les urnes, il dément : "Ce sont eux-mêmes qui pour nous accuser ont mis des bulletins précochés à notre nom, c’est un coup monté !"
Les différentes missions d’observateurs étrangers déployées à Madagascar, qui ont rendu leurs premières conclusions samedi et dimanche, n’ont pas relevé de problème majeur, et ont appelé les candidats à respecter jusqu’au bout le processus électoral, quitte à déposer des recours.
Selon les résultats encore partiels portant sur près de 29% des bureaux de vote publiés lundi à 13H00 (10H00 GMT) par la Cenit, Hery Rajaonarimampianina, le candidat du pouvoir, recueillait 52% des suffrages exprimés.
(Source : http://www.clicanoo.re )