Andry Rajoelina a également rejeté l'ultimatum de Catherine Ashton, Haute Représentante de l'Union Européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-présidente de la Commission qui, le 6 août 2013, a donné deux semaines aux acteurs politiques pour qu'ils mettent en œuvre les sept points de l'aide-mémoire. Dans le cas contraire, ‘'en concertation avec d'autres partenaires internationaux et en ligne avec les recommandations du GIC-M'', l'Europe prendra des mesures restrictives ciblées exclusivement sur les personnes considérées comme facteurs de blocage du processus électoral, a averti Ashton. Dans le camp de Lalao Ravalomanana comme celui de Didier Ratsiraka, on affiche la même position consistant à rejeter l'idée d'un retrait de candidature. S'agissant de la CES, Andry Rajoelina a précisé que son objectif n'est pas de dresser une nouvelle liste des personnalités autorisées à se présenter à la prochaine élection présidentielle. L'heure est plutôt à crédibilisation de l'instance, a-t-il indiqué. Ce faisant, les actions de la CES restructurée apparaissent difficiles, d'autant que pour le GIC-M, la priorité doit être la révision de la liste électorale et en particulier l'exclusion des candidatures controversées.
APA-Antananarivo (Madagascar)