Selon le directeur général de l’Asecna, ce financement permettra à l’agence de procéder au renouvellement et à l’extension de ses équipements de contrôle du trafic aérien (aide à la navigation aérienne, systèmes de contrôle et de surveillance, infrastructures de communication et de calcul, équipements météorologiques et systèmes de sécurité). En effet, souligne M. Guittèye, malgré les acquis, l’Asecna reste convaincue que les défis de l’aviation civile sont énormes et sont renforcés par l’évolution rapide du domaine technologique et les contraintes financières qui secouent l’environnement international. « C’est pourquoi, l’agence œuvre à se maintenir à la pointe de la technologie en se dotant des équipements de dernière génération », dit-il. Du côté de la Bei, on estime que l’existence d’infrastructures appropriées est à la base de la croissance économique et de l’amélioration des conditions de vie des populations dans les pays en développement. « C’est pourquoi la Bei place le financement des projets d’infrastructures au cœur de ses interventions en Afrique.
De plus, la Bei s’est engagée à jouer un rôle de premier plan dans le financement des infrastructures en Afrique, en s’appuyant sur des instruments novateurs, tels que le Fonds fiduciaires Ue-Afrique pour les infrastructures (Ue-Africa Itf) [instrument qui] vise à compléter les prêts de la Bei par des subventions dont les fonds proviennent de la Commission européenne et des Etats membres », explique Pim Van Ballekom. C’est à ce titre que l’Asecna va bénéficier d’une subvention additionnelle non-remboursable de 3 millions d’euros, soit 1,96 milliards de FCfa. La Bei et l’Asecna entretiennent une coopération vieille de vingt-cinq ans, matérialisée par la signature de six conventions de financement d’un montant global de 96,447 milliards de FCfa. Avec la signature du présent contrat, le montant cumulé des concours de la Bei au financement des différents programmes d’investissement de l’agence s’élève à plus de 108,5 milliards de FCfa.
Seydou KA