"Tout s’est bien déroulé, l’avion a été posé dans la nuit" : voilà ce que pouvait affirmer Air France concernant un vol ayant décollé ce samedi 30 août de Paris pour atterrir à l’aéroport d’Ivato. Signe que les choses commençaient à rentrer dans l’ordre pour les compagnies françaises après une semaine fortement perturbée par le mouvement de grève des personnels au sol d’Air Madagascar.
Dès le jeudi 28 août, le ministre des Transports malgache, Ulrich Andriantina, était intervenu pour rappeler que l’inscription d’Air Madagascar sur l’annexe B de la liste noire européenne n’était pas de la responsabilité française. "Nous en sommes responsables en raison des défaillances et négligences techniques, faute de moyens et de ressources financières. (...) Nous devons redoubler d’efforts pour résoudre ces problèmes", a-t-il affirmé lors d’une conférence de presse. "Nous avons pris des engagements et donné notre assurance auprès de ces compagnies étrangères qu’Air Madagascar assurera les services contractuelles qui lui incombent", ajoutait-il.
En parallèle à ces déclarations, l’État avait décidé de mobiliser les forces de l’ordre "afin de sécuriser l’arrivée des vols internationaux à l’aéroport d’Ivato", indique l’Express de Madagascar. "Certaines personnes qui font partie des meneurs du mouvement du personnel d’Air Madagascar auraient été interdites d’accès à leur lieu de travail", complète le site d’information malgache. De son côté, France Mayotte Matin affirme que "les leaders du boycott ont été convoqués au tribunal pour qu’ils cessent de bloquer le matériel".
Inquiets des conséquences de cette grève pour la fréquentation touristique, l’Office national de tourisme de Madagascar (ONTM) et les opérateurs touristiques avaient appelé vendredi les syndicats d’Air Madagascar et les autorités compétentes "à trouver une issue à cette situation dans les meilleurs délais".
source : www.ipreunion.com