Patrick Bour passe alors un contrat moral avec le producteur malgache. « Je lui ai dit : "Passe-moi 2 kg, je ne te les paie pas maintenant, je les vends en France et je t’envoie l’argent." Quand il a reçu les 100 premiers euros, il a compris. »
Le boulanger a ajouté la vanille sur son étal de pains bio. « Avec cet argent, il réalise ses projets. Il a d’abord acheté un vélo, puis fait venir l'eau, installé des toilettes… Il va se construire un petit hangar pour mieux stocker sa vanille. »
Patrick Bour va repartir dans huit jours pour Madagascar, continuer sa belle action. À son retour trois semaines plus tard, il promet « de belles gousses de vanille, de l’ylang-ylang et du poivre sauvage » sur le marché d’Argentan. Là-bas à Madagascar, cela aidera un producteur à vivre de son travail.
Source : ouest-france.fr