Cette fermeture immédiate de l’université d’Antananarivo et l’année blanche, ont été justifiées par le raccourcissement de l’année universitaire. «L’année universitaire doit se terminer au mois de novembre. Les enseignants ne veulent plus faire la course contre la montre pour boucler à la hâte l’année universitaire», poursuit William Andriampeno. Aussi, les étudiants qui ont réussi leur baccalauréat l’année dernière, devraient-ils étudier avec les nouveaux bacheliers à la prochaine rentrée.
Mais, le SECES a demandé l’annulation du baccalauréat 2015. «Le SECES a également demandé au président de l’université, d’arrêter l’organisation du baccalauréat 2015. Le SECES doit y participer en tant que président des membres du jury et chef de centre, alors que le syndicat est encore en grève», a expliqué le secrétaire général adjoint du SECES.
La proposition lancée par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a été ainsi rejetée en bloc par le SECES. «Cette proposition ne nous convient pas. Le ministère a proposé un premier paiement au mois de novembre puis en décembre. Il n’y a pourtant aucune garantie. Nous ne pouvons faire le suivi de cette proposition qu’au mois de septembre, vers la fin de l’année universitaire», poursuit William Andriampeno.
Panja Ramanoelina, président de l’université d’Antananarivo, se veut être optimiste, malgré cette pétition. «Nous avons reçu la pétition. Je vais réunir les premiers responsables des sept établissements lundi, pour prendre une décision. Mais, je pense que cette revendication ne respecte pas la loi en vigueur. L’annulation du bacc 2015 risque de ternir l’image du SECES. Il y a soixante-dix mille candidats à l’examen du baccalauréat qui ont étudié toute l’année», a avancé le président de l’université
Source : lexpress.mu